Le Hilton Paris Opéra souffle ses 130 bougies

Le Hilton Paris Opéra souffle ses 130 bougies

L'ancien Grand Hôtel Terminus a été inauguré une semaine avant l'ouverture de l'Exposition universelle de 1889. Son directeur, Michaël Poux, revient sur cent trente années d'histoire, alors que le groupe Hilton célèbre, lui, son centenaire.

"Notre slogan de l’année, c’est : have fun !”, confie Michaël Poux. Alors, le directeur général du Hilton Paris Opéra veut que l’on s’amuse. Car 2019 est l’année d’un double anniversaire : le centenaire du groupe Hilton et les 130 ans du 4 étoiles voisin de la gare Saint-Lazare, à Paris (VIIIe), que Michaël Poux dirige depuis décembre 2017. “C’est un établissement riche en histoires”, reconnaît-il.

À commencer par sa conception : construit en quinze mois, sous la houlette de l’architecte Juste Lisch, l’hôtel a ouvert en mai 1889, “quelques semaine après la tour Eiffel et sept jours avant l’ouverture de l’Exposition universelle”, détaille Michaël Poux. 

Alors baptisé Grand Hôtel Terminus, cet établissement de 500 chambres se voulait moderne, voire avant-gardiste en proposant à ses clients eau, électricité, téléphone et ascenseur. De quoi attirer les célébrités, à l’instar du peintre Claude Monet ou de l’auteur dramatique Georges Feydeau, client de la chambre 189 de 1909 à 1919. 

Fresques de Charles Lameire et mobilier de designer font bon ménage 

De l’orée du XXe siècle, il reste encore des traces dans cet hôtel devenu Concorde Saint-Lazare en 1973, puis Hilton Paris Opéra en 2014. Et pour cause : classé à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1979, on ne peut pas tout effacer du passé. À commencer par l’ancien lobby, devenu Grand Salon, où fresques de Charles Lameire, lustres monumentaux et mobilier de designer font bon ménage. 

“C’est ici que le bar de l’hôtel a été installé, à l’issue des dix-huit mois de travaux de rénovation réalisés entre 2014 et 2015”, explique Michaël Poux. Un bar qui ne désemplit pas, “avec une clientèle parisienne à plus de 95 %”, ajoute-t-il. Autre vestige du passé : la passerelle entre la gare Saint-Lazare et l’hôtel, construite pour l’impératrice Eugénie. Elle existe toujours. Mieux : sa réhabilitation serait même programmée. 

“Entre hier et aujourd’hui, la seule chose qui a vraiment changé, c’est la technologie. Le métier d’hôtelier, lui, est resté le même : la digitalisation n’a pas déshumanisé la relation avec le client”, commente le directeur du Hilton Paris Opéra, qui compte 270 chambres et 250 salariés. Un directeur qui se voit comme “l’adjoint” de son équipe, à laquelle il donne “des basiques à respecter”, mais aussi carte blanche pour “créer une atmosphère”

‘Tea time’, cocktail 1889 et menu spécial 130 ans 

Durant cette période d’anniversaire, une carte spéciale 1889 est proposée dans le Grand Salon. Avec un tea time inspiré par l’esprit Belle Epoque et concocté par le chef Eric Lenormand, qui mêle mini croque-monsieur, Paris-Brest, scones, cakes… Quant au 1889, nom donné au nouveau cocktail imaginé par le chef barman Pierre Galea, il marie gin, yuzushu et cidre - clin d’œil à la Normandie, chère à Monet… 

Enfin, un menu spécial 130 ans se décline en trois plats : fricassée de homard, tendre de bœuf aux morilles et petites asperges poêlées, baba au rhum avec chantilly. De quoi combler petits creux et grosses fringales, séduire flâneurs et clientèle d’affaires, fidéliser Parisiens et touristes.

[L'Hôtellerie-Restauration]
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