Les food courts débarquent à Lyon

Les food courts débarquent à Lyon

En quelques mois seulement, trois lieux ont ouvert, dont le dernier-né, Heat, cet été. Polyvalents, avec une offre ludique et variée et un service continu, ces espaces ont séduit les Lyonnais en un rien de temps.

Les Lyonnais deviendraient-ils accro à la cuisine de rue ? Avec 30 000 visiteurs accueillis à la 4e édition du Lyon Street Food Festival en septembre dernier, tout porte à le penser.

D’autant qu’en un peu plus d'un an, trois food courts ont ouvert à Lyon. Le dernier en date, Heat, ne désemplit pas depuis son ouverture cet été, avec 300 couverts à midi, et jusqu’à 1 000 en soirée. Situé dans le quartier de la Confluence, le food court de H7, le nouvel incubateur de la French Tech à Lyon, se démarque par son cadre atypique. Cette grande halle ouverte de 800 m² est située dans une ancienne chaudronnerie du XIXe siècle, sous un vaste hangar réhabilité. Mais le site, qui dispose de 4 échoppes aménagées dans des containers industriels et d’un bar central, séduit aussi grâce à son concept original.

Une programmation tournante

“Nous proposons une programmation culinaire tournante, puisque nous attribuons nos containers à quatre chefs différents chaque semaine, explique Cédric Dujardin, le directeur de Heat. À ce jour, nous avons une communauté de 150 restaurateurs qui vont venir à tour de rôle tester leur offre : burgers, pizzas, galettes, falafels... Il n’y a donc pas de routine pour la clientèle. De plus, les commandes sont centralisées : elles se font uniquement sur nos quatre bornes numériques ou via une application. On réduit ainsi les files d’attente aux échoppes.” Côté gestion, les chefs ne paient pas de loyer, mais versent 15 % de leur chiffre d’affaires. Et seul le bar central, géré par le food-court, est habilité à vendre des boissons. Le site, qui accueille de nombreux événements, devrait ouvrir un cinquième container au printemps. “Le concept du food court séduit, car, à l’heure du zapping, il correspond aux attentes des consommateurs. Ces derniers veulent du sur mesure, c’est-à-dire avoir le choix dans une offre variée, ludique et innovante, à tout moment de la journée. De plus, quand on vient à plusieurs dans un food court, tout le monde y trouve son compte”, analyse Cédric Dujardin.

Un tremplin pour les chefs

Un avis partagé par Marie Durand, la directrice de la Commune, le premier food court à s’être installé à Lyon, dans le VIIe arrondissement. Situé dans une ancienne menuiserie, ce vaste lieu de 1 500 m² a accueilli plus de 460 000 personnes depuis son ouverture en mars 2018, soit une moyenne de 1 200 clients par jour ! Ces derniers ont le choix entre treize échoppes thématiques et ont également accès à un riche programme événementiel (concerts, expositions, théâtre...). “Notre objectif est de proposer une expérience globale à nos clients, à travers une offre culinaire et culturelle très variée. L’idée est d’en faire un lieu de vie unique qui favorise les rencontres, à l’image d’une place de village”, explique la directrice. Autre particularité du site : la Commune joue le rôle de tremplin pour des restaurateurs qui souhaitent se lancer dans le métier ou tester leur projet avant d’ouvrir leur restaurant. Ils bénéficient ainsi d’un accompagnement personnalisé pendant une période de six à douze mois.

Quant au troisième food court lyonnais, il s’agit du Food Market, qui propose, sur 500 m², cinq offres originales (bao, poutine, pad thaï...) au rez-de-chaussée du centre commercial de la Part-Dieu. Son installation est toutefois provisoire, car il préfigure l’ouverture, au printemps prochain, d’un vaste food court (le Food Society) de 2 500 m² avec terrasse et une quinzaine de comptoirs au sein du centre commercial.

[L'Hôtellerie-Restauration]
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