Stéphanie Le Quellec quitte le Prince de Galles

Stéphanie Le Quellec quitte le Prince de Galles

L'hôtel cinq étoiles de l'avenue George V (Paris VIIIe) a annoncé la fermeture de son restaurant gastronomique La Scène, trois semaines seulement après le deuxième macaron Michelin décroché par la cheffe de 36 ans.

La nouvelle a de quoi surprendre. Le Prince de Galles (Paris VIIIe) vient d'annoncer le départ de Stéphanie Le Quellec. La jeune femme de 36 ans venait pourtant tout juste d'obtenir, le 21 janvier dernier, une seconde étoile au guide Michelin pour le restaurant La Scène.

L'hôtel cinq étoiles du groupe Marriott «envisage de mettre en place un nouveau concept de restauration». Et indique dans un communiqué que la cheffe «laissera une marque profonde sur notre grande maison aujourd'hui prête à ouvrir une nouvelle page de son histoire». Laquelle? Le communiqué n'en dit pas plus....

Le départ de la lauréate de la saison 2 du concours Top Chef est d'autant plus étonnant qu'elle avait fait la Une de tous les médias il y a trois semaines, en tant que symbole de l'ouverture du Guide rouge vers les femmes et les jeunes.

«Rendez-vous est pris pour la suite!»

Stéphanie Le Quellec avait pris la tête des cuisines - ouvertes - du cinq étoiles Art déco de l'avenue George-V dès sa réouverture après travaux en 2013. Et décroché une première étoile en neuf mois seulement, grâce à sa cuisine aux influences méditerranéennes. A l'occasion du deuxième macaron, le Michelin déclarait: «Les assiettes sont empreintes d'une finesse et d'une justesse des goûts impressionnantes. Cette distinction couronne encore un peu plus la très belle carrière de cette cheffe brillante.»

La cheffe, qui va désormais se consacrer à un projet personnel, a commenté la nouvelle via son compte Instagram: «Aujourd'hui je tourne cette jolie page de ma vie professionnelle, afin d'en ouvrir une autre, plus personnelle dans l'idée que la cuisine est avant tout un cheminement intime et que nos convictions guident nos choix. (...) Rendez-vous est pris pour la suite!»

[Le Figaro]
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