Le "luxe humble" de l'InterContinental Lyon Hôtel-Dieu

Le "luxe humble" de l'InterContinental Lyon Hôtel-Dieu

Chairman of the Board de InterContinental Hotels Group, le Français Patrick Cescau, a dévoilé le 29 mai en avant-première le nouveau fleuron du groupe, L'InterContinental Hotel Dieu Lyon, 5 étoiles.

« C’est le plus grand projet de rénovation privé d’un bâtiment historique en France », souligne Patrick Cescau. Les 10 années qui se sont écoulées entre l’appel d’offres lancé par les Hospices Civils de Lyon et l’ouverture de l’hôtel le 4 juin 2019 en témoignent. L’InterContinental Lyon et son centre de convention se trouvent au coeur du nouveau Grand Hôtel-Dieu (investissement total de plus de 200 millions d'euros) qui abrite des restaurants, des boutiques, des bureaux, des logements, un parking privé ainsi et en fin d’année, la Cité de la gastronomie. Outre les travaux, les très nombreuses autorisations nécessaires, le désamiantage ou encore les fouilles archéologiques (4000 sépultures) ont demandé une grande persévérance. Directrice générale de l’InterContinental Lyon – Hôtel-Dieu, Madelijn Vervoord a supervisé l’ensemble des travaux et l’ouverture du nouveau 5 étoiles lyonnais dans ce site classé en sait quelque chose. Le maître-d’œuvre de la décoration de l’hôtel, Jean-Philippe Nuel tout autant. Son parti-pris ? « Dans ce bâtiment exceptionnel du XVIIIème siècle, j’ai respecté la dichotomie entre la richesse de la façade et la simplicité des salles. Ici règne le luxe humble. C’est un hôtel luxueux mais pas ostentatoire, qui correspond à son époque et à ce lieu ».

Réparties sur les 3 étages de l’édifice, L’InterContinental Hotel Dieu Lyon compte 144 chambres et suites avec vue soit sur le Rhône soit sur Fourvière ou les cours intérieures du Grand Hôtel-Dieu. Les Suites Duplex sur deux niveaux sont dotées d’immenses fenêtres s’étirant sur 7 m sous plafond. « La suite présidentielle, la plus vaste de la ville (de 150 m2 à 210 m2 grâce à deux chambres communicantes), est unique au monde avec ses deux balcons donnant sur le sublime dôme Soufflot (32 m de hauteur) », dit Madelijn Vervoord. Au total, 9 catégories de chambres, de 350 à 6000 euros. 

Le dôme est la pièce maîtresse de l’hôtel. Entièrement rénové, il surplombe les 500 m2 dédié au bar (en albâtre rétroéclairé) avec une offre qui s’échelonne du petit déjeuner à 1h du matin. Dans cette carte imaginée par le jeune chef Mathieu Charrois cohabitent assiette lyonnaise et poke tahitien, quenelle sauce Nantua et salade césar, cervelle de canut et club sandwich. Il a sous sa responsabilité l’intégralité de la restauration de l’hôtel dont le restaurant Epona, baptisé ainsi en hommage à la déesse protectrice des voyageurs et des cavaliers. L’ancien sous-chef de Lionel Lévy, chef de l’InterContinental Marseille, dispose d’une salle lumineuse de 100 couverts et d’une terrasse (même capacité) dans une cour aux allures de cloître pour les beaux jours. « J’ai voulu mettre à l’honneur les classiques lyonnais que j’ai retravaillés comme la fameuse quenelle lyonnaise devenue la K’nelle, une version modernisée et croustillante, explique Mathieu Charrois. Il y a aussi des cocottes à partager avec du jarret de veau confit, de la volaille de Bresse ou des tronçons de lotte ». Ouvert 7 jours sur 7, Epona affiche une carte comprenant 2 poissons, 2 viandes, 3 cocottes et des suggestions. Le menu déjeuner est à 29 euros. La brigade, qui devrait se renforcer lors de sa montée en puissance, compte 20 collaborateurs en cuisine et autant en salle.

[L'Hôtellerie-Restauration]
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